Les gardiens de la barrière terrestre.

LES GARDIENS DE LA BARRIÈRE TERRESTRE.

« Lorsque nous avons appris, NOUS citoyens du nouveau monde, l’existence du traitre et sa proximité avec les gardiens de la barrière nous avons douté sur leurs bontés, avions-nous bien fait en leurs confiant un pouvoir absolu et le contrôle mondial et s’ils n’étaient pas au fond que des êtres humains aux capacités rares ? Ou pire, imaginez qu’ils nous aient manipulé depuis le début et si c’était eux les TROIS et s’ils étaient coupables de ce qu’ils condamnent ? » (extrait de tracte d’opposants au nouveau gouvernement mondial).

« Ils nous ont sorti des ténèbres, ceux qui sont assez vieux pour témoigner peuvent rapporter ce qu’ils ont vu des TROIS. Les gardiens sont leurs inverses, longue vie à eux, ils sont le rempart le plus solide et la solution pour faire face à l’armée Nomolass, n’ont-ils pas respecté leurs paroles lorsqu’ils nous assuraient qu’avec notre confiance ils oeuvreraient pour nous faire retrouver notre vie d’avant la période obscure ? »( extrait de tracte de sympathisants au nouveau gouvernement mondial)

Chapitre I : La barrière s’effrite, je sens l’odeur de mes terres.

Vous ne le savez peut-être pas mais quand votre ancêtre le plus lointain est née j’avais déjà vécu l’équivalent de dix de vos vies moderne. Je vous observe depuis ce temps, vous m’avez par bien des manières surpris au court de ces millénaires, mais je n’aurais jamais cru que le retour de mon règne rimerait avec l’arrivé de l’un de mes descendant et encore moins que celui-ci soit un hybride de nos espèces, je ne pensais pas ça possible avant, j’ai toujours vécu comme si il n’y avait pas de lendemain, mais contrairement à vous je pouvais me le permettre jusqu’à cette naissance. Vous demandez-vous si celle-ci m'a perturbé ? Si vos pensés vaguent vers cette éventualité, c’est que vous connaissez assurément la réponse qui est oui. Outre le fait que cela était supposé être impossible. Je sens au fond moi un profond changement qui me déplaît, est ce que c’est cela devenir humain ? Que dois-je faire et si c’était là le signe que l’oracle m’avait prédit ? Et si les portes de mon royaume allaient se réouvrir ?

Cabinet du Professeur ALMOND, New York, 1963.

• Salomon, m’entendez-vous ?
   
• Oui, j’étais dans mes pensés Pascal.
   
• Voulez-vous en parler ?
   
• Je doute que vous puissiez m’aider, vous me prendriez pour un fou, mais après tout c’est pour savoir si je le suis que je vous paie si cher. Dit Salomon en esquissant un sourire.
   
• Ce que vous payez c’est un service Salomon, mais vous savez bien que si vous ne communiquez pas, le service ne sera pas à la hauteur du prix.
   
• Il est vrai, parlons donc, la personne qui vous a demandé de me prendre comme patient, celle qui m’a conseillé de venir vous voir va malheureusement être victime d’un grave accident, le point positif c’est qu’elle ne m’a pas menti, j’ai rencontré des milliards de personnes probablement, vous, vous êtes différent.
   
• Vous me prédisez donc que le président va subir un grave accident ?
   
• Oui, mon ami John, je lui faisais confiance, je lui ai parlé de mon plan, j’ai été franc avec lui, mais il n’a rien trouvé de mieux à faire que de me trahir, vous savez, il m’a demandé de venir vous voir car il pense que je suis fou, mais la vérité c’est que je suis trop puissant pour qu’il fasse quoi que ce soit contre moi, voilà la motivation de cette méthode.
   
• Cette méthode ?
   
• Il a l’intention de dénoncer un plan, celui-ci fût planifié bien avant la naissance du père de votre arrière grand-père, je ne peux laisser faire cela, d’autant plus qu’il en connaissait les esquisses avant son élection, en fin pour la partie qui le concerne. C’est bien pour cela qu’il fut élu ! Sans ça il serait surement sénateur ou maire. On peut dire que je lui ai accordé une jolie avance sur salaire, pour un travaille qu’il refuse maintenant, le litige étant dans le fait qu’il a consommé ce qui était son dû en prêtant serrement. Mais devinez quoi ? Trois ans maintenant et je n’ai pas reçu mon dû au contraire, on veut me le ôter. MOI ! Qui lui ai offert cette carrière, ses parents en seront témoins, le moyen le plus rapide pour le faire taire est un accident bien placé entre l’hémisphère gauche et le droit.
   
• Une balle en pleine tête, si j’ai bien compris ?
   
• Arrgh, imaginez Pascal, celui qui nous gouverne tous, vous a pourtant donné la capacité d’imaginer ?
  
  Dit Salomon en usant de deux voix, celle de Antonio PAVAROTI, puis celle de Maria CALLAS. Le plus étonnant étant qu’il le fit sans interruption marquée. J’ai vu au court de mes séances avec Salomon, un homme que l’on peut qualifier d’autoritaire mais juste. C’est difficile à expliquer, mais plus je le vois plus je comprend pourquoi le président m’a fait venir ce 4 juillet 1963. C’était à la maison blanche, ce jour là il insista pour une prise charge. Je suis face à un dilemme, je commence à perdre la notion du hasard, surtout depuis que j’ai vu que la manifestations du 28 août 1963 à Washington, s’est passée au slogan prêt comme Salomon me l’a confié environ 15 jours avant.

Pascal reprit encore légèrement surpris de ce qui venait de se passer.

• Bien sûr outre le fait que je ne sois pas autant croyant que ça, je voulais juste m’assurer de ma compréhension de vos propos, Salomon.
   
• Fort bien, vous savez, il faut que je fasse passer un message aux autres avec ce feu d’artifice de matière grise. C’est pourquoi je vais laisser la rumeur courir qu’il allait dénoncer un état dans l’état et ensuite BADABOUM ! Si les autres voient le président du pays le plus puissant se retrouver dans cette situation, que vont-ils penser à votre avis ?
   
• Hm, je pense qu’ils réfléchiraient à deux fois avant de vous trahir ?
   
• Perfecto ! Mais je vous connais très bien, à contrario d’autres pourraient vouloir me nuire encore plus, avec eux je dois être sournois. Je ne veux pas vraiment être craint, ce que je veux c’est être compris, le chaos sera peut être la clé. Il faut que je vous parle d’une chose, d’un rêve récurant, dans celui-ci , j’étais Roi d’un royaume où le chaos dominait. Mon peuple, à trop vouloir tirer sur ses libertés a fini par gagner le privilège de ne plus en avoir. Je n’ose même pas imaginez ce qu’ils sont devenus, je sais qu’ils vivent encore. Étrangement, depuis ce songe, j’entend souvent la terre gronder la nuit. Le plus drôle, c’est ce que ce gargouillement arrive est temps et en heure avec le rendez-vous, que j’ai avec Morphée. Si ce n’était pas qu’un simple rêve je pourrais prétendre qu’ils savent peut être ce que je prépare.
   
• Si ma sécurité est en jeu je vous prierais de ne pas me donner de réponse à la question que je vais vous poser.
  
  Dit Pascal prit d’un rire nerveux en remontant ses lunettes. Le soleil de ses rayons sans nuages fit scintiller ses branches dorées, transperçant le filtre de sa lumière. Ils nous souriait, montrant son visage radieux par l’immense fenêtre. Nous pouvions par celle-ci observer la fourmilière lorsqu’elle ne pouvait nous voir. Je trouverais toujours étonnant comme l’humain cherche à se cacher en définitif, aussi haut qu’ils soit, il aura toujours quelque chose à dissimuler. Mes méfaits, je les fais à leurs yeux et leurs barbes, certains sont même complices la plupart du temps. Dans ces moments ils apprécient la lumière artificielle que ça leurs apportent. Pourtant, ceci comme s’ils savaient qu’au fond d’eux ils seront jugés, ils finissent tous par se cacher. À vouloir retourner aux verts comme certains disent. S’avent-ils au fond d’eux qu’ils est bien de mettre de l’ordre dans sa vie, en l’enveloppant d’une pointe de repentance ? Il est probable qu’ils se rendent compte que nous sommes plus proche de la fin que du début.
   
• Il n’est pas dans mon intérêt pour l’instant de la mettre en péril, parlez librement Pascal.
   
• Je vous en remercie Salomon, donc vous avez parlez d’un plan que vous prépariez, est-ce-qu’il serait risqué de m’en parler ?
   
• À votre avis ?

Je me leva pour me diriger vers la fenêtre, on y voyait tout central parc. Si je suis fier en la voyant ? D’ici je vois tout, le libre arbitre pur, le rêve américain que le monde veut, ils déchantent en y arrivant, en s’apercevant que celui-ci peut vite devenir un cauchemar. Je pense qu’il est nécessaire arrivé à un certains niveau de richesse de se réconforter dans son aisance. Le loisirs se trouvant dans l’observations des personnes qui n’en ont aucune, faute de moyen. Cette morale, j’en suis fière, c’est la mienne, celle du quoi qu’il en coûte. Les humains n’étaient pas conditionnés à cette façon de penser, ils étaient toujours dans le partage, la bonté, l’entraide, ça à prit du temps.
J’aurais bien dit de l’argent aussi mais la monnaie que l’on connait aujourd’hui n’existait pas encore. C’est de moi aussi ça, une corde et des bracelets invisible pour un esclave qui n’en a pas conscience. Une prouesse, maintenant on peut voir ces humains me vendre leurs temps et leurs santé contre un peu de pièces. De nos jours nous dirions du papier,  qui a de la valeur uniquement car je l’ai dit. Enfin suggéré aux familles qui les gouvernent. Si elles m’écoutent et obéissent, elles continueront à le faire, génération après génération, jusqu’à ce qu’Il souffle la fin.

Bip Bip l’enregistrement 0010 partie 2 est terminé.

Plus j’écoute ces enregistrements plus je me demande s’il m’est bénéfique d’en savoir plus sur mon père. Je suis le fils de Salomon, il aurait fait en sorte que je sois nommé Sun, je n’ai pas reçu la chance de le connaitre comme un père, mais je me demande si c’est si malheureux. Surtout qu'au fur et à mesure que j’apprend qui il était, je note que les dires concordent avec les enregistrements. Je ne mettais pas rendu compte de l’étendu de sa complexité, avant que l’on me rapporte les cassettes retrouvées dans les vestiges d’un passé qu’il a déconstruit.

• Maitre Sun !
• Oui Brac ?
• Kingaard vous appelle au mur EST, il me fait également vous préciser qu’il est important que vous vous hâtiez à lui.
• Très bien, brac allons-y. Dit Sun un brun inquiet.

Brac sortit une télécommande de sa poche, appuya nerveusement sur quelques boutons et une porte apparue.

• Voila maitre Sun, vous pouvez y aller.
• Merci Brac, vous passerez la bonne journée à votre frère Bric.
• Naturellement Maitre Sun ! Affirma Brac en se mettant au garde-à vous.

Je me demande ce que Kingaard a de si important à me dire, surtout au point qu’il m’envoie Brac. Au conseil de ce matin, il me semblait bien soucieux maintenant que j’y pense. Pourtant les rapports furent bons ces derniers temps. Les Trois ont cessé toute activité depuis que le traite Simplet à été découvert. Il avait été nommé ainsi par ses parents, après tout en lui donnant ce prénom si rabaissant, il n’est pas étonnant qu’ils l’abandonnèrent alors qu’il n’avait que 7 ans. Nous pensions vraiment, lorsque Kingaard l’a ramené, qu’il n’était qu’un homme qui  n’avait pas eu de chance. Le genre d’âme dont le vécu avait assombri sa lumière au point qu’il finit par bien porter son nom. Le jour de son exécution, un souvenir vint faire jaillir le doute de sa culpabilité en moi. Lorsque le bourreau fini sa triste affaire, l’idée qu’il était innocent se personnifia en une perle de peine dévalant mon visage pour s’échouer sur ma barbe. Ce souvenir était qu’une fois je l’ai vu fixer un mur pendant plusieurs heures, lorsque je lui ai demandé ce qu’il n’allait pas, il me répondit le regard hagard :

• Oui, il est dans ma tête, je ne peux rien n’y faire, je suis désolé Sun.

En y repensant lorsque je me suis plongé dans son regard, pendant un bref instant j’ai cru voir un reflet rouge. Il aurait pu illustrer celui qu’on m’avait décrit dans les yeux de mon père. Cependant je pense que c’était mes vêtements qui était de cette couleur, ils se sont surement reflétés dans ses yeux vert profond.

• Kingaard ! Me voilà, qu’avais-tu à me dire de si urgent ?
• Regarde le ciel Sun.
• Oui et c’est une belle journée.
• Utilise l’oeil que ton père t’a légué sans le vouloir, un humain normal ne pourrait voir comm nous.
• Hm, d’accord.

Les yeux de Sun passèrent d’un bleu clair à un bleu sombre, comme si ses pupilles s’étaient dilatés au maximum, obscurcissant son iris, la faisant passer d’un ciel sans nuages à un océan déchainé.

• Qu’est ce que c’est Kingaard ! Dit Sun les yeux écarquillés.
• Je t’ai jamais parlé de toute les barrières qui existent sur cette planète. Tu comprendras que s’il y a une autre barrière, il y a un autre gardien, voir plusieurs autres. Ce que tu vois c’est la barrière céleste qui craque à son tour.
• La barrière céleste ?? D’autres gardiens ??
• Au début des temps, il a été crée cette planète, cet univers, tout. Les trois et leurs armés venaient de sous terre, via la barrière dans la terre, là ce que tu vois c’est la barrière céleste qui se brise. Je vais devoir vous laisser et retourner surveiller la barrière qui m’incombe. Sun je te dis adieu, sauf si la barrière terrestre se brise à nouveau. Si je pouvais avoir les mêmes sentiments que toi, je te dirais que tu vas me manquer et que tu es comme un fils pour moi.
• Mais que racontes-tu KINGAARDD !
• Il y aura d’autres gardiens qui vont venir, j’espère qu’ils réussiront. Ce qui se cache derrière cette barrière est plus effrayant et féroce que les Trois et leur armée sombre.
• Tu plaisantes Kingaard, franchement tu m’as presque eu, bien joué, j’étais un peu occupé là donc j’y retourne..

Kingaard resta immobile, il était réellement inquiet, vraiment ça m’a terrorisé, le voir ainsi. Mais je dois vous expliquer qui il est.

Dans les années 2034, le plan que mon père avait dessiné abouti. Il fit naître un chaos immense. Toutefois il a dû le précipiter pour étouffer les révoltes, tuant sans hésiter qui voudraient l’empêcher. Son but était de créer une union mondial, avec une armée visant à prôner la paix entre les humains. En réalité il cherchait à reconquérir son royaume. Celui qui se trouve en bas, celui qui est dans une dimensions accessible seulement par le portail que Kingaard protégeait. Il n’était pas sensé rester aussi longtemps avec les humains et autorisé à agir seulement dans le cas ou la barrière se briserait. Mon père l’a fait. À la suite des vibrations provoquée par la libération des âmes après ce sacrifice de masse qui engendra ce nouveau gouvernement mondial. La barrière s’est fêlée, puis fissurée..

Ensuite lorsque les trois s’en sont aperçut, ils ont brisé le reste de la barrière forçant Kingaard à se présenter aux humains pour les avertir. Je me rappellerai toujours du jour où il est passé dans les médias du monde unis.

Il était habillé avec la même armure qu’il porte actuellement, à la différence qu’à l’époque il ne portait pas ce foulard en vantablack sur le bras gauche. Enfin, nous étions le 23 février 2035 il devait être 13H45, je déjeunais avec un ami, nous avions entreprit de traverser les États Unis libre d’Amérique, en partant de Montréal, un périple de 15 jours que nous avions prévu depuis un temps ou celui-ci nous aurait prit au moins 3 mois. Avant l’évènement, il y avait l’indépendance de certains état en Amérique du Nord. Entre les check-points et autres frontières, pour tout vous dire nous n’avions pas l’assurance de ne pas devoir faire demi-tour, ceci dans le meilleure des cas.

Nous avions opté pour un resto-route agréé mondial. Ils étaient tous équipé d’une multitude d’écrans avec la chaine d’info-mondial en continue. Cette diffusion qui ne connaissait pas d’interruption, avait la vertu de nous informer des réformes perpétuels visant à séduire les habitants des zones de non droits. Il était 15H30, le programme s’arrêta. Nous découvrimes ce jour là pour la première fois Kingaard, une personne  d’apparence humanoïde, d’environs 2,80m, en réalité il en fait 3,20m. Il était vêtu d’une armure rouge changeant avec la lumière, nous donnant l’illusion que des flammes y dansaient. Sa peau brune, nous faisait croire que cette valse la cuisait et n’étaient pas une hallucination collective. Son regard était d’un vert semblable à des pierres précieuses. Quand j’y penses, si à l’époque on m’avait dit que je le rencontrerais, mieux, qui était réellement mon père, je n’aurais rien cru, pire j’aurais fuit face à la personne qui m’aurait confié de tels inepties. À ce moment j’étais un humain normal, qui prend quelques cachets car il a des problèmes de dyslexies, des difficultés à regarder le ciel trop longtemps aussi. J’avais comme la sensation que mes yeux me brulaient, ainsi que d’autres soucis dû à un accident arrivé quand j’étais enfant. C’est ce qui a conduit à mon placement en foyer, car mes parents étaient dans la « version officiel » de l’époque des junkies. On m’a retrouvé dans les bras de ma mère suicidé, devant, mon père était allongé au sol, une balle dans la tête. Elle avait essayé aussi de me tuer, mais étonnamment la balle m’a laissé qu’une grosse cicatrice sur la tempe gauche, par chance elle m’aurait effleuré. Les enquêteurs en charge de l’affaire pensaient que ma mère prise de remord, voyant qu’elle ne m’avait pas tué, s’est donné la mort après avoir appelé les secours pour me signaler blessé. Maintenant je sais que c’était mon véritable père qui voulait me faire disparaitre moi et par la même occasion deux de ses opposants.

Heureusement il ne s’attendait pas à ce que je tienne autant de lui. C’est ce qui m’a sauvé. Kingaard l’a vu en moi, cette part qu’un humain n’a pas dans son regard. Je m’égare, mais croyez moi, chaque détails compte dans cette histoire qui pourrait bientôt côtoyer la votre.

Nous voyons donc là Kingaard, nous dire ceci :

• Enfant d’Adam, je me nomme Kingaard, je suis le gardien de la barrière terrestre, ma venu à vous sous ma forme originel n’était pas prévu. Mais l’urgence force ma présence ici comme cela, l’heure n’est plus à narrer une histoire qui date de la nuit des temps. Je vais donc résumer et je vous invite à prendre ma parole comme vérité. Peu importe votre religion officiel et officieuse, couleur ou langue, vous remarquerez aussi que le dialecte que j’utilise est compréhensible de tous sans traduction. Même les personnes atteintes de surdité, ne vous inquiétez pas, vous ne rêvez pas, vous m’entendez réellement, cette langue est la langue originel de l’humanité.
  La véritable langue compréhensible de tous, même du monde animal, le secret résultant dans la fréquence de ma voix additionné au dialecte ancien.
  
  J’ai été crée pour garder la barrière terrestre et vous protéger, vous les humains de ce qui vit de l’autre coté. Récemment le nombre élevé de mort chez vos semblables et animaux ont modifié les vibrations de la planète. Cela pendant suffisamment de temps pour que la barrière qui mène à une dimensions parallèle à celle-ci soit touchée. On l’appelle la barrière terrestre, car la porte principale de cette dimensions à besoin d’espace pour s’étirer, elle a donc été localisé dans une grotte, donc sous terre. Cette porte se trouve en Amazonie, dans une partie que vous n’avez officiellement pas découvert. La vérité et ce qui justifie que je sois présent ici, est que vos dirigeant m’ont déjà rencontré et ils ont rebroussé chemin.
  Ah ! Une autre porte se trouve dans les Bermudes, mais celle-ci est surveillée par tout autre chose, rien n’arrivera là-bas.
  Humains ! Il vous faudra vous armer au plus vite, barricadez-vous, mettez vos enfants à l’abris s’ils ne sont pas capables de se battre, avec les personnes infirmes et personnes âgées. Il faut intégrer le fait que toutes personnes ayant la capacité de tenir une arme est réquisitionnées sans exceptions, que ce soit d’âge ou de sexe. Le mal qui vient à nous est un mal comme votre humanité n’en a jamais connu. Je ne vous parle pas d’une guerre entre vous. Je vous parle d’une guerre qui impliquera des adversaires qui ne sont pas humains, avec des technologies qui ne sont pas encore les vôtres, du moins pour certaines. Je vous parle de la fin, celle de votre civilisation si vous ne vous unissez pas contre cette armé sombre, qui l’est en plus de le porter dans son nom. Cette armée est gouverné par les Trois, personne ne peut se venter de les avoirs vu en même temps sans en être mort. Je vais résumer leurs façons de penser, elle s’apparente à l’inverse de celle d’un humain avec son âme, pour exemple, un enfant vous devez en prendre soin, eux le mangeraient pour des vertus qui le regardent. J’illustre là le minimum de l’horreur dont ils sont capable. Je vous parle de démons avec pour certains une apparence humaines, mais n’oubliez jamais qu’à l’intérieur c’est littéralement l’inverse.
  
  Je vous invite donc à n’avoir aucune pitié envers eux, leurs signes distinctifs est une difficulté à se contrôler devant un enfant en bas âge, croyez moi vous le verrez dans leurs regards. Ils ont une lueur dans leurs yeux un peu comme celle-ci.

Le regard de Kingaard s’assombrit et passa d’un vert émeraude à un rouge feu étrangement obscure, comme une flamme qui n’éclaire pas, quelle vision effrayante pour les gens autour de moi. Mais contrairement à eux,  j’ai senti un profond soulagement, comme si j’avais vu un membre de ma famille. C’est ce jour que j’ai commencé à me renseigner sur mes parents. J’ai compris qu’ils avaient classé l’affaire, seulement en voyant les seringues, ainsi que les traces de piqures sur leurs bras. En réalité ce n’était pas du tout des junkies. C’était un couple d’employé de l’une des entreprises en liens avec mon père. Ils sont tombés sur quelque chose qui ne devaient pas voir. C’était lors de l’inauguration d’une nouvelle tour de cette entreprise. Ils ont vraisemblablement visité l’étage de la direction et ce qu’ils ont entendu pour commencer et vu pour finir était vraiment horrible.
Ce soir là, c’était une autre fête à cet étage, les petits fours étaient là, le champagne était là, un orchestre était là, le dress-code était là, masque vénitien pour tous, smoking hors de prix pour les hommes, robes de grand couturier pour les femmes. Les serveurs étaient différents, il n’avait pas le même code couleur que ceux de la soirée officiel. On voyait une immense salle de conférence avec une vue sur tout Manhattan.
Le problème c’est qu’en plus des invités des serveurs et de l’orchestre. Il y avait une dizaine de personnes vêtu pour certaines, d’autres semblaient être des sans domicile fixe, ou trop jeunes pour que je puisse dire leurs âges. Elles étaient enchainées, j’ai dit une dizaine car s’ils étaient monté plutôt dans la soirée, c’était une vingtaine. Il y avait des cadavres un peu partout, dans des positions anatomiquement impossible ainsi que des traces de tortures récentes et anciennes. Une vision de ce que les Trois aiment faire, une vision qu’un humain ne peut supporter qu’avec difficultés. Ces personnes s’appelaient Britney et Andrew, ils ont déposé peu de temps après ça leurs démissions. Leurs présence à cet étage est par chance passé inaperçu car, Andrew avait « emprunté » le pass ascenseur de son chef de département, heureusement sans qu’ils s’en aperçoivent pendant la soirée. Par contre lorsqu’ils ont commencé en parler pendant une émissions de radio, qui s’intéressait à l’entreprise. Pendant cette périodes des anciennes employées faisait un appels à témoins. Elles avaient contrainte d’accepter des abus d’ordre sexuel, sans quoi leurs salaires étaient baissés sans raisons, puis augmentés de peu, versés jamais en date fixe, ou que leurs vacances ne tombaient jamais au bon moment. Tout un tas de pression pour qu’elles acceptent les avances de certains cadres. Malheureusement pour « mes parents » leurs témoignages n’étaient pas passés inaperçu. Ils ont rapporté par la suite subir des menaces, des harcèlements jusque devant leurs domiciles, un enfer, mais ce n’est pas pour cela qu’ils ont cédé. Ils sont restés digne jusqu’au bout et se sont battus sans relâche. Le prix de ce courage fut de mourir, pour avoir voulut dire la vérité. Une semaine après, leurs corps étaient encore chaud mais ça n’a pas empêché, la même radio de les faire passer pour de vulgaires junkies complotistes. J’ai donc planté un arbre fruitier pour chaque années qu’ils auraient dû leurs rester. Je laisse ce verger à disposition de ceux qui en veulent.

La seule condition qu’ils prennent soins de ces arbres et qu’ils ne gaspillent pas les différents fruits à disposition. J’ai pensé qu’ils aimeraient et ainsi que les bonnes actions qui seront engendrées leurs seront bénéfiques où ils sont maintenant. C’est cette horreur que mon père aime, celle des Trois. Je ne connais pas les normes de censures qui seront votées lors de votre époque, je préfère donc commencer doucement, je voudrais vous informer, pas vous terrifier, même s’il est inévitable que vous le soyez.

Le regard de Kingaard se rétablie, après un soupir comme s’il éprouvait une légère douleur, il reprit:

• Si vous voyez ce type de regard, fuyez ou préparez vous à vous battre. Ils pourront vous laisser partir, mais sachez que c’était uniquement parce que vous n’étiez pas leurs cible. Ce sont d’habilles chasseurs et leurs techniques feraient pâlir les plus grands trappeurs de votre civilisation.

C’était terrifiant, Kingaard cessa de parler pendant environ 4 secondes, c’était peut être les plus longues secondes de ma vie à ce moment. Puis il se mit à sourire, on pouvait voir ses dents, d’une blancheur digne des meilleures pubs de l’ancien système. Des dents à la forme parfaite sauf les deux canines qui étaient extrêmement pointues et semblaient très épaisses. Après avoir mit sa main droite sur son sabre qui était attaché à l’avant de son armure, il reprit :

• Je ne suis pas là pour vous ménager, au contraire voyez moi comme l’électrochoc
  de votre vie, soyez fière d’être humain et défendez vous et vos proches. Combattez la tête haute ! Vous voyez que j’ai un sabre un peu spéciale, sa lame est faite dans un métal que l’on trouve de l’autre coté de la barrière. Elle peut couper toutes les matières de votre monde. C’est une technologie que j’ai offert à vos dirigeant, ils devraient vous fournir des munitions, elles seront adaptées aux différents calibres de vos armes à feu, vous aurez plus de facilité à les tuer. Ce métal est presque indestructible mais malheureusement le sang des Nomolasss (membres de l’armée sombre) le dégrade fortement vous pourrez réutiliser les munitions qu’une fois si le Nomolasss est un soldat d’élite, mais si son statut est standard deux fois sont possibles avec une efficacité d’environ 90 poursss…

Kingaard décolla en direction de la caméra en dégainant son sabre. On entendit un bruit semblable à celui d’un courant d’air. Un doux sifflement qui résultait du saut qu’il venait de faire en direction d’un Nomolasss qui était en apparence un simple caméraman. S’en suivi une légère coulé d’un liquide mit bleu mit rouge sur l’objectif de la caméra et un bruit sourd quand sa tête toucha le sol. Kingaard revint devant la caméra. Il venait de décapiter quelqu’un, mais le plateau était étrangement silencieux aucune réaction des autres personnes qui auraient pu être là. On imagine qu’il n’y avait pas que le caméraman avec Kingaard, pourtant rien. Kingaard essuya sa lame avec un foulard rouge et bleu aux bordures dorées. Ce foulard comportait des inscriptions dans une langue inconnue, il m’avait confié ce que ça signifiait. C’était un mélange de langue entre la première langue humaine et celle des célestes. De nos jours ça voulait dire un peu près « Que ce tissus nettoie ma lame de ce sang impur, l’heure est arrivé, que mon arme soit aussi vive que les vents de la dimensions AZ21 et aussi tranchante que mes ennemies sont viles » pour la première partie, il n’a jamais voulut me traduire la totalité.

Ce calme, c’est dans un silence qu’ils disaient entendre dans une cathédrale qu’il reprit, sans rien laisser transparaître :

• 90 pour-cent d’efficacité si ce soldat est un soldat standard, à l’odeur il devait être un standard. Voilà, ils sont parmi nous. Je sais que votre génération est assez sensible et donc que cette scène pourrait vous choquer. Sachez que vous n’avez pas le temps pour vous interroger sur votre identité et vos peurs. S’ils ont réussi à s’approcher aussi près de moi, intégrez que ça veut dire qu’ils doivent être encore plus proche de vous. Vous avez un indice sur la véracité de mes propos sublimée par un destin qui n’était pas prévu, vous avez pu remarquer que leurs sang est différent. Il est plus fluide que le votre on croirait qu’il s’échappe, comme s’il fuyait lui même ce vile corps. Il a aussi la capacité de se rassembler, il restera dans sa quantité peu importe ce que vous en faites, il ne peut adhérer à aucune matière de votre monde car,  il n’est pas sensé être ici. Ne l’oubliez pas quand vous les traquerez, ils n’auront pas toujours le temps de boire les traces des blessures que je suis sûr,  vous leurs infligerez. Sa couleur est un mélange de bleu et rouge comme vous avez pu le voir. Pour les tuer optez pour les coups à la tête, le point faible principale étant de la base du coup au front, en passant par l’ensemble du cuir chevelu. Je dois vous laisser à présent, ma positions étant compromise, je dois me déplacer, je vous complèterais cette formation accélérée au plus vite. Je vous souhaite courage et force, ils sont parmi vous.

Et le programme reprit comme si de rien était, les personnes dans le resto-route étaient hystériques et ça se comprenait, d’un coup le responsable du restaurant se dirigea vers la porte et la ferma, il dit en parlant fort mais sans crier:

• Bon, mes chers clients et clientes peu importe votre âge, je vous invite à vous entailler un endroit de votre corps, avant ça je vais vous demander de vous diriger vers le comptoir.

Pour vous aider à visualiser, imaginez une salle carré avec une entrée à droite et un comptoir avec la cuisine derrière à gauche, entre vous avez des tables et des chaises électroniques qui se tournent lorsque vous voulez sortir de table, dans le but de vous faciliter, cela permet surtout aux personnes à mobilité réduite de s’attabler plus facilement.

Chapitre 2: Votre sang, je veux voir la couleur de votre sang !

Les clients se sont calmés, enfin pour la plupart, d’autres continuaient de crier tout en se dirigeant vers le comptoir. Ils se sentaient obligés de suivre le plus grand nombre dans cette marche terrifiante, car nous savions ce que ça voulait dire. On y ressentait comme un écho d’abattoir avec des bêtes qui crient et gesticulent, mais condamnés dans leurs regards à se faire saigner pour le bien de tous.

Le responsable sorti un petit couteau de son tablier rouge et bleu avec le mythique logo de l’enseigne, puis dit d’une voix calme et monotone :

• Je m’appelle Denis, je suis enchanté de faire votre connaissance malgré les circonstances, mais au vu de la situation, je n’ai pas d’autres choix que d’agir de la sorte, je vous demanderai juste d’obéir et de faire ce que je vous dis.

Denis brandi un document qui semblait venir du gouvernement, en tout cas il en avait les symboles.

• Nous avons reçu ce message du service de la sureté nationale. Ils nous ordonnent de tester toutes les personnes, ainsi que nous même, ceci devant témoins. Le procédé est simple, se faire une entaille avec une lame, une petite étant suffisante, car il faut juste s’assurer de la couleur de notre sang. Ne vous inquiétez pas, ça risque de piquer un peu, mais nous vous fournirons le nécessaire pour vous soigner par après. Je vais maintenant demander à mes collègues de s’avancer vers moi à fin que nous nous testions mutuellement ou individuellement, mais d’abord pour vous prouver ma nature.

Denis releva la manche droite de sa chemise bleue au col bordeaux, puis se fit une légère entaille sur l’avant bras. On pouvait y voir un tatouage qui justifiait sa musculature et son aisance avec une lame, ainsi qu’avec la douleur. C’était un symbole bien connu de ceux qui avaient vécus réellement l’événement, un ensemble de triangles rouges, noirs et or. Une couronne d’épines verte foncée les entouraient avec à son centre un oeil de couleur bleu très claire. Denis faisait très clairement parti des mercenaires les plus dangereux de l’ancien et surement, du nouveau monde également.

• Je vous demande de constater que mon sang est bien rouge, sans aucune trace de bleu. Joseph vous voulez continuer, je vois que vous montrez, « Hmm » de l’impatience je dirais.
• En effet ! Je suis prêt Denis.

Dit Joseph en mettant son pouce en l’air, tout un clignant de son oeil gauche. Il avait la même coupe de cheveux dégradé que Denis,  à l’instar que lui, portait une cicatrice sur le coté droit. En faite, c’était plus une sorte de tranché, que notre imagination à interprété après comme la trace d’une balle évité in extremis.

Il s’avança tout en remontant sa manche droite. Il semblait porter un tatouage presque semblable à celui de Denis, toutefois sur le siens les triangles rouges et noirs étaient bleus et verts. Pour les concernés, nous trouvions ça vraiment étrange et étions soulagés de constater qu’il y avait deux vétérans avec nous, surement ex-forces spéciales de l’ancien régime.

• Merci Joseph, je constate et je vous demande si vous constatez aussi que mon sang est rouge.

Les vingts-une personnes restantes exprimèrent un « oui » timide pour la plupart, Denis et Joseph ont ensuite testé les dix employés restants qui étaient tous négatifs. Les collaborateur de Denis et Joseph ayant leurs humanité prouvé, ont commencé à s’occuper des dix-huit clients restants.
Une fois testé nous devions nous diriger vers la droite de la salle lorsque les cuisines sont dans votre dos si non « on avisera » dit Denis. Une pression est réellement palpable, enveloppé dans un silence de temple, brisé toutes les 30 secondes par la voix de Denis qui enflammait le paradis de l’hyperacousie. J’ai alors compris qui ne criait pas, c’était juste sa voix qui portait beaucoup plus que celles des autres employés du restaurant, celui des pansements et le plus stressant celui des couteaux. Par chance ce soir-là, nous étions tous négatifs.

Le gouvernement a ouvert des centres de tests dans les plus grandes villes. Cette opération a été finalisée dans l’heure qui a suivi. Plus tard dans la nuit, ils ont également organisé les salles des fêtes dans les campagnes grâce aux casernes locales.

Le protocole est simple, vous vous y présentiez et vous aviez votre profil  mis à jour directement si vous étiez négatif. Il était encouragé de s’y présenter spontanément, toute personne arrêtée sans son profil à jour pouvait être exécutée sans sommation. Une prime ou un surclassement temporaire du profil était une des récompenses pour ceux qui signalent et contribuent à l’arrestation d’une personne sans profil négatif. Se le demander à chaque interactions était devenu une forme de salutation. Étonnamment personne ne fut positif ces soirs là aux fermetures des centres. Comme chaque jour à 20h00, les radios et télévisions locales, nationale et mondial, annonçaient le nombre des profils déclarés négatif. Ces émissions se clôturaient toutes par « Vivre entre négatif, c’est l’assurance de vivre du positif ! ». Et pour une touche humoristique, ils ont ajouté « Alors, si vous voulez savoir si votre voisin est positif, retrouvez-nous demain à 20h00 ».

Cependant une théorie qui n’avait rien de drôle fut évoqué le troisième jours. Elle fit que la totalité des services de sûreté nationaux ont fusionné, où plutôt ont été absorbé par le service de la paix mondial. Pour cause, il y aurait des raisons d’envisager le fait que les Nomolass se voyant découvert, se sont repliés dans un lieu inconnu pour l’instant pour élaborer un plan. Cinq jours sont passés sans nouvelles des Nomolass et les protocoles étaient toujours maintenus, sauf les tests.

La théorie est passée à la pratique, lorsque le service de la santé et de la natalité mondiale a constaté qu’un millions d’individus étaient portés disparus chaque jours. Il nota aussi que ce chiffre était anormalement rond. Une communication officielle sera bientôt produite dans le but d’inviter les citoyens à un seul et dernier test, malgré l’arrêt annoncé de ceux-ci. Il permettra de confirmer les identités récurantes à cette liste.

Le message passe en boucle sur tout les canaux d’informations. Le roi devrait prendre la parole à son tour prochainement, mais il se dit qu’il est souffrant en ce moment. Il doit nous informer au sujet de Kingaard qui reste un mystère pour l’humanité. Il subsistait encore comme un inconnu, père de nombreuses questions. J’avais d’ailleurs appris qu’il n’avait pas pu le voir, étant en soin intensif d’après un blog indépendant. J’ai été quelque peu surpris, car ce blog n’était pas un habitué des fakes news pourtant. Certains parlent d’un détournement fait par les Nomolass de ce blog pour nuire à l’image du Roi.

Il était 15:00 lorsqu’on pouvait entendre les hauts parleur de signalement nous chanter l’invitation à écouter notre Roi. Toutefois l’heure n’avait pas d’importance, notamment à cause du système métrique, malgré le fait que l’évènement ait réduit l’écart des décalages horaires. Quand vous vous connectiez, lorsqu’il ne détectait aucune lecture de son discours avec votre profil, il reprenait la lecture au début, vous évitant de manquer une partie de son allocution royale.

Le discours du Roi depuis Jérusalem va commencer, il nous apparaitra comme à son habitude. Ses cheveux blonds portaient les stigmates d’un âge qui s’enorgueillissait de plusieurs chapitres, laissant des virgules de blancheur dans sa chevelure. Son regard bleu était difficile à décrire, il avait une profondeur abyssale, clairsemé d’une dizaine de point extrêmement claire, comparable un ciel étoilé. Un regard dont on se souvient. Lorsqu’il se mettait à sourire on pouvait croire qu’il avait plus de dents que ce qui est courant chez un humain. Il portait un smoking bleu nuit aux boutons bordeaux avec une cravate et une cape entièrement de couleur vantablack. Ses chaussures, rouges étaient faites par le meilleur cordonnier des mondes unis. Le cuir utilisé reste inconnu, certains parlent d’un animal de l’ancien monde, officiellement disparu mais caché, uniquement pour les besoins du roi. Les discrets opposants chuchotent depuis les zones interdites une théorie complotiste d’avant l’évènement, un club secret dont les membres portaient des chaussures en peau humaines.

Le monde libre et réveillé s’arrête, le roi va commencer son discours. Comme avant  chacune de ses allocutions, il y avait une image fixe au fond gris qui apparaissait avec un compte à rebours en bas à droite. On avait l’impression que les écrans se transformaient en un bloque de pierre brut, sur lequel on avait taillé des milliards de fois en minuscules les armoiries du Roi. On ne pouvait cependant pas faire abstraction de l’immense qui était couronnée de couleurs et trônaient au centre de l’image. Pour le compte à rebours, les secondes s’émiettaient de fatigue s’allongeant en bas de nos écrans. Pour les minutes, il y avait un petit homme vêtu simplement qui venait en tailler le changement. Il commençait en général 7 minutes avant pour les allocutions prévues, cependant le Roi est maître et choisit d’écourter cette attente assez souvent. Pour les urgences qui étaient infiniment rares, il était convenu un temps de 3 minutes. Mais cette fois, pendant la fraction de seconde qui donnait le relais au commencement. Il n’y avait pas que l’armoirie du centre qui était colorée, les minuscules de droite s’étaient vues peintes en « rouges » et celles de gauche en « bleues » sans leurs consentement. Puis :

• Que la paix soit sur nous, ainsi elle vous éclairera, si vous nous suivez. Aujourd’hui je m’adresse autant à nos frères et soeurs, citoyens et citoyennes, qu’aux personnes vivant en zone interdite. Vous avez compris, malgré que les personnes qui se risquent à nous critiquer, au sujet de notre gestion de cette crise… Ils ne mesurent pas leurs paroles j’en suis convaincu, c’est pourquoi je serais prompt à les gracier, sous certaines conditions. Vous en avez conscience et moi votre Roi je vous le dis, notre situation est extrêmement grave. MAIS ! N’oublions pas que c’est une crise certainement moindre, oui, qui fut la mère de notre sytème novateur. (Dit-il en levant le poing gauche.)
  Je ne suis pas un simple tyran comme ils le disent, mais un tyran qui veut les gracier.  Je sais que vous en avez pleinement conscience, car je sais que vous avez intégré le fait indéniable que nous oeuvrons pour votre sécurité et votre longévité. Je n’ai pas pu rencontrer Kingaard directement du fait d’un examen médical nécessaire, oui je suis comme vous, notre médecine me fait le même bien.
  (Dit-il en levant ses bras écartés nous montrant les paumes de ses mains, tout en baissant la tête timidement).
  
  Mais en aucun cas je ne voudrais nous priver de ce guerrier. On m’en a dit que des mots honorables qui ont fait écho dans ma confiance. Je dois vous en faire la confidence, j’ai consulté des dossiers appartenant à l’ancien monde. J’ai appris que nos ancêtres avaient en une seule et unique occasion croisé son chemin. Ces dossiers avaient été perdu.
  (Confia-t-il, avec la fougue de sa voix se voyant progressivement dompté, avant de s’émanciper à la limite de ce qu’on pouvait appeler un hurlement) Voilà la preuve qu’on nous allons gagner ce combat mes frères et soeurs !
  Nous les avons découvert lors d’une fouille, le même jour où nous avons détecté le premier Nomolass au frontière Amazonienne, c’était il y a quelques mois. Cette rencontre avec nos prédécesseurs date d’avant notre ordre mondial. Sans lequel rappelons le, nous n’aurions pas pu avec une tel efficacité, ainsi qu’une incroyable célérité d’exécution, effectuer tout ces tests aussi précisément. C’est grâce à nous !
  Je pense que vous pouvons nous applaudir. Notre union des humains libérés de l’insécurité, libre des violences gratuites qui sont perpétuées dans ces zones qui sont interdites pour cela. Ces personnes qui ne sont pas citoyennes, reclus en dehors de notre confort. Ces personnes qui nous traitent d’esclavagistes, je m’adresse à vous, testez vous ou vous devrez faire face à une exclusion, celle-ci sera une exclusion totale des villes libres à compter de demain. Toutes personnes en zone libre devra présenter un pass certifiant qu’ils sont humains, sans quoi ils risqueront une exécution pour le bien de tous et ce en cas de refus de contrôle également. C’est pourquoi et en cela transparaît ma soit disante tyrannie encore une fois. Je proclame que toute personne vivant en zone interdite qui le souhaite, pourra se voir régulariser après études de son dossier, acquérant de ce fait un pass spécifique. Ce pass donnera accès à nos futurs frères et soeurs citoyens à la totalité des services réservé au pass C. Notre incroyable rapidité d’exécutions nous a permis de déterminer un nombre de Nomolass considérable. Les chiffres avancés par notre ministre de la santé et de la natalité reste cependant incomplet, une ombre obscurcie le tableau. Sans la totalité des humains testé, nous ne pourrons établir une quantité exacte de ces envahisseurs, venu des tréfonds de notre terre. Elle fait tellement pour nous et pour vous, elle nous permet de vous offrir une nourriture de qualité supérieur ! Une médecine de qualité supérieur ! Elle nous permet l’exploration de ses secrets et vous en profitez.
  
  N’avons nous pas eu une espérance de vie de 125 ans l’année passé ?! Voulez-vous sacrifier ça en signant la fin de notre civilisation ? Nous sommes en guerre. Nous humains. Un ennemi invisible à première vu nous guette ! Je refuse qu’un humain puissent vivre dans la peur, qu’il soit en zone libre ou non, j’en appelle à l’union ! Ça me brise le coeur lorsque je vois des enfants devoir se faire tester, c’est un mal nécessaire, mais cela doit cesser ! La peur doit changer de camps ! Nous les repousseront tous ensemble jusque dans leurs terres, devenons les tirants qu’ils les feront trembler de peur à la vue du mot HUMAIN ! Je m’adresse cette fois à vous les Trois, avez-vous été prit de folie ? Pour ainsi oser croire ! Que nous étions sous développé au point de vous laisser nous envahir, sans conséquences pour vous ? Moi le Roi César Sinamone Magog premier, je m’engage à être parmi les soldats qui vous débusqueront !
  Mes Chers frères et soeurs citoyens et citoyennes, non, Mes chers frères et soeurs en Humanité. Testez vous, l’heure est à l’union pas à la division, on m’a rapporté que plusieurs services d’états ont déjà été infiltré, ne cédez pas à la corruption. Ils veulent nous désunir, car ils savent à quel point notre union pourrait leurs nuire. Testons-nous et comme la précédente crise fut la mère de notre société actuelle, de celle-ci naitra une société encore meilleure »

« Mes chers frères et soeurs en humanité, nous y arriverons » c’est ainsi que le Roi Sinamone ponctua un discours qui prône l’union ou la terreur, c’était souvent comme cela avec ce gouvernement. Ce double visage le rendait étrangement attachant, nous les habitants du monde libre étions comme sous hypnose. Peut être que le chaos nous avait touché plus que l’on aurait pensé. Les mesures ont tout de même provoqué quelques dérapages de certains membre des forces de l’ordre, mais très peu condamné par le gouvernement. Avec le recule je ne trouve pas étonnant que le Roi Sinamone mon père, Salomon, réussit à établir son « Proiectum Ultimum », comme il disait à ces anciens collaborateurs. 

Voila maintenant deux mois que nous vivions avec un test aléatoire, sa récurrence varie entre trois jours et trois semaines. Mais bonne nouvelle les chiffres sont enfin tombés. Il y aurait environ 950 000 personnes qui répondent absentes aux recensement et test. Kingaard aurait confié au porte parole du gouvernement mondial, que Les Trois semblent bien se préparer à effectuer une ou plusieurs attaques. C’est pourquoi il ne faut pas relâcher. Cette période de calme nous fut bénéfique en tout cas. Elle permit d’organiser ainsi que d’armer la population, malgré que des contres façons d’équipement sont constatées. Le gouvernement a pour ça rendu possible de contrôler les métaux utilisés, en se rendant aux différents postes de police. Il est aussi possible d’utiliser une des bornes d’alerte situé aux coins des rues. Celle-ci est équipé maintenant en plus de son bouton d’appel des forces de l’ordre, d’un autre sur lequel il était écrit « TEST ». Une fois appuyé dessus, un opérateur des forces de l’ordre vous répondait, grâce aux caméras spectrales, il pouvait juger en fonction du spectre, si le metal est authentique ou non. Plus de 13245 objet de contrefaçons ont été détecté. Les vendeurs eux devaient prouver leurs innocences. Sans quoi, ils risquent d’être exposés à des peines de prison, voir la peine capital.

Le scandale des armes de contrefaçon battant son plein, le peuple commencent à se poser des questions sur le gouvernement et ses intentions. Un mois et les manifestations recommencent en zone interdite. Les leaders de ces mouvements semblent se radicaliser, au point ou des embuscades sont faite aux agents testeur qui s’y risquent. Ces informations n’étaient bien évidement pas relayées par les médias du nouveau monde, qui ont de toutes évidences, gardé certaines directives de l’anciens système médiatique. Ces leaders revendiquent la liberté de circuler sans contrainte, faisant donc passer les droits avant les devoirs et non l’inverse, comme il est le cas dans notre juridiction actuelle. Ils doutent aussi de l’existence de ce qu’ils appellent «  l’armé des chimères sombres ». En effet aucunes images ni témoignages de rencontre avec les Nomolass n’a été rapporté, le doute grandi même chez les citoyens les plus zélés.

 

Chapitre 3 : De part et d’autre du rideau, ils en avaient la même vision.