Un orage imprévu
Un orage imprévu,
Au loin j’observais ce troupeau de moutons gris,
Ils avaient l’air de m’ordonner de me mettre à l’abri,
Plus ils s’approchaient plus ils devenaient menaçants,
Seul face à eux je me disais que je pouvais pourtant,
Leurs sabots grondants d’impatience peu à peu m’effrayaient,
Plus je m’attardais plus ma perception s’assombrissait,
Lorsqu’ils frottaient leur laine ils s’écartaient et la lumière jaillissait,
Mon abri était loin et je n’avais rien pour les combattre !
Ne pouvant demander l’asile à personne le jour du seigneur,
Le ciel se riait de moi car ce n’était pas prévu pour la ville des sacres,
La prochaine fois mon parapluie m’accompagnera à toute heure.